Les jeunes de la LUCHA en pleine Manifestation en Août dernier. Ph Lucha RDC |
C’est dans son rapport publié
le 14 Septembre dernier, que cette organisation internationale des défenses des
droits humains titre ‘‘DÉMANTÈLEMENT DE LA DISSIDENCE’’. Cette organisation
fait allusion dans ce rapport aux violations des droits à la liberté
d'expression, d'association et de réunion pacifique commises, d’après ce même
rapport, par le gouvernement de la RDC et les retombés de ces dernières. Elle
montre comment les institutions publiques, notamment le ministère de la
Communication, les administrations provinciales et municipales et les organes
de sécurité, empêchent les voix dissidentes de s'organiser et de s'exprimer sur
les élections et sur la limitation du nombre de mandat.
La
liberté d’expression est mise à cause
Dans ce rapport ,
la directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les
Grands Lacs à Amnesty International met sur table la liberté d’expression, d’association
et de réunion pacifique en RDC. Sarah Jackson parle notamment des personnalités
politiques de l’opposition et des militants en faveur de la démocratie qui sont
menacés pour avoir dénoncés les violations des droits humains au pays. Mais
également de l’expulsion des chercheurs étrangers de défense des droits humains.
Le 9 Août dernier, Ida La chercheuse de Human RightsWatch a quitté le pays, la direction Générale de Migration, DGM a annulé son deuxième visa d’établissement pour "chevauchement" peu avant l’expiration du premier. La DGM n’a pas donné des éclaircissements au sujet de cette annulation. Elle a dit dans un communiqué rendu public un jour après que "la DGM n’est pas obligée de justifier le refus d’octroi du visa à un requérant''. L’agence chargée des questions de migration en RDC avait fait savoir qu’Ida Sawyer était détentrice de deux visas d’établissement en cours de validité. "Ce qui est contraire à la loi", de cette direction, stipulait ce communiqué.
A part Ida Sawyer, on note également l’expulsion de Scott Campbell en Octobre 2014, que le gouvernement congolais avait demandé déclaré « persona non grata », mais également des plusieurs manifestations de l’opposition et des mouvements Citoyens comme « Lucha etc » étouffées par les forces de l’ordre.
Ida Sawyer. Ph: HRW
Les Jeunes de la Lucha en Manifestation. Ph: Lucha RDC |
Scott Campbelle. Ph: Radio Okapi |
Des comportements que déplore Sarah Jackson, directrice
adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à
Amnesty International. Elle dit, je cite :
"La campagne de harcèlement et d’intimidation des dissidents va à l’encontre de la Constitution, ainsi que des engagements internationaux de la RDC qui consistent à respecter, protéger et concrétiser les droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique."
Ce rapport parle également de certains responsables
politiques qui ont quitté la coalition Majoritaire à la suite du désaccord lié
au nombre maximal de mandats de Joseph KABILA, objet aujourd’hui de la campagne
d’ harcèlement et d’intimidation, d’après le rapport.
Sarah Jackson pense que, priver les personnes du droit à
la liberté d’expression pourrait engendrer des violences alors que le climat
politique est déjà tendu au pays. Elle appelle "la communauté internationale,
notamment les partenaires régionaux de la RDC, d’encourager les autorités à
mettre fin rapidement à la vague de répression, et à libérer sans condition tous les prisonniers
politiques, afin d’abandonner les charges pesant sur eux."
Se confiant à l’Agence France Presse AFP, le porte-parole
du Gouvernement Congolais se dit être surpris par le contenu du rapport de l’Ong
Amnesty Internationale. Selon Lambert Mende, "Il y a des gens qui veulent
continuer à surfer sur une mauvaise image, surfaite, de notre pays en matière
de droits de l'homme, alors que le monde entier assiste au contraire de ce
qu'ils écrivent".
Lambert Mende fait allusion à la ressente opération des libérations
de prisonniers politiques.
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