lundi 7 novembre 2016

RDC-NORD-KIVU-LUBERO: 9 Personnes tuées à BUTALIKA, Les FARDC jouent au "sapeur-pompier", d’après la société civile.

Au moins 9 personnes ont été tuées, 7 autres blessées et plus de 70 maisons incendiées ce lundi matin à BUTALIKA par des présumés rebelle mayimayi du Groupe MAZEMBE. Ce village est situé à plus de 180 Km au Nord-ouest de Goma dans le groupement ITALA au sud-ouest du territoire de Lubero. Certains habitants de ce village accusent les FARDC d’être observatrice, allégation rejetée par le commandant des FARDC dans cette zone.
Photo: BeniLubero Online. 2009. Un Village incendié dans le territoire de Lubero.
La Mission des FARDC mise à cause
Plusieurs habitants de la zone déplorent l’inefficacité des militaires FARDC à pouvoir empêcher l’attaque. Un habitant joint depuis ce village témoigne : « les mayimayi MAZEMBE ont assiégé le village depuis 4 heures du matin. Le service de sécurité a été alerté et rien n’a été fait pour empêcher ces assaillants ». « Ils ont tué 9 personnes et blessé 7 autres en arme blanche et à feu », rassure cet habitant avant d’ajouter que ces meurtres ont été commises dans l’intervalle de 5 heures et 6 heures locales. Réponse du berger à la bergère, le commandant des forces armées de la RDC dans la zone rejette ces accusations. Pour le Colonel BAKAVU du 3 401ème Régiment des FARDC à KASANDO au sud du territoire, « l’armée régulière a empêché la progression des rebelles qui opéraient au début dans un silence ». Il rassure que la situation est sous contrôle ; « les effectifs militaires sont déjà renforcé ».

Paranoïa à BUTALIKA après l’incursion des présumés Mayimayi
Depuis l’après-midi de ce lundi, les habitants de BUTALIKA quittent progressivement le village. Cette situation s’observe pendant que les militaires FARDC sont déployés dans cette région. Ils craignent le retour de ces bandits armés qui ont pris fuite après le forfait. Selon la société civile des groupements TAMA et ITALA, la plupart des habitants se dirigent à KIRUMBA, KAYNA et KANYABAYONGA, des agglomérations estimées être fortement sécurisées par la force régulière. « Une panique règne dans le village », rapporte une femme joint au téléphone depuis Luofu, son village d’exile. « Nous sommes tous en débandade et le village reste entre les mains des FARDC et certains hommes qui ont décidé de mener la patrouille », dixit-elle.  D’autres sources coutumières renseignent que, les hommes et les jeunes garçons sont restés dans le village en train d’enterrer les cadavres.

Appelle à l’Eradication des groupes armés
Aussitôt appris, l’administrateur du territoire de Lubero s’est dit être décis de ce nouveau cas d’agression de Mayimayi dans sa juridiction. DJOY BOKEL pense qu’il est temps d’en finir avec le phénomène groupe armé. Ceci peut être possible si tout le monde s’implique, il dit, je cite : 
« la paix est une affaire de tout le monde. Il faut l’implication de tout un chacun. Je ne crois pas seulement que c’est le service de sécurité qui doit agir mais aussi également les acteurs de la société civile. Ces groupes armés collaborent avec nos populations, nous devons les dénoncer. Certains sont les garçons du milieu. Nous devons tous s’impliquer pour qu’on puisse éradiquer ces groupes », fin de citation.  


Signalons que, ce dernier cas d’incursion des présumés mayimayi MAZEMBE à BUTALIKA porte à trois le nombre des villages attaqués depuis mi-octobre dernier dans le sud du territoire. Une semaine après cette incursion, ces inciviques se sont accrochés aux militaires FARDC à MIRIKI, une vingtaine de kilomètre à l’Est de BUTALIKA. Trois semaines avant, ces mêmes assaillants ont attaqué le village de KYUTO où ils avaient incinéré encore une vingtaine des cases des villageois. 

Lire aussi:

  1. RDC: SÉCURITÉ-NORD-KIVU: FORTE CONCENTRATION DES REBELLES FDLR ET NYANTURA SIGNALÉE A NGOROBA DANS LA CHEFFERIE DE BWITO.
  2. RDC-NORD-KIVU : LES MASSACRES DE BENI DÉFIS CLAIRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. LE SAINT-SIÈGE SORT DE SON SILENCE.

mardi 4 octobre 2016

RDC: SÉCURITÉ-NORD-KIVU: FORTE CONCENTRATION DES REBELLES FDLR ET NYANTURA SIGNALÉE A NGOROBA DANS LA CHEFFERIE DE BWITO.

Certains habitants de la Chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu dénoncent la forte concentration depuis le weekend dernier des éléments NYANTURA et FDLR à NGOROBA. Ce village est situé à plus de 140Km au Nord-Ouest de Goma, dans le groupement GIHONDO en Chefferie de Bwito.  
Une milice dans les forêts du Nord-Kivu. Ph Google
Cette nouvelle coalition des rebelles dans cette région a pour l’objectif d’attaquer certains villages de la chefferie de Bwito et certains du sud du territoire de Lubero, rapportent plusieurs sources locales. A en croire certains habitants, « les villages de KIBIRIZI, NYANZALE et KANYABAYONGA », serait les cibles de ces rebelles. Version confirmée par certains leaders de la zone. Selon eux, ces rebelles sont regroupés autour d’un commandant FDLR autoproclamé, connu sous le nom de KIZITO.
Ce grand Chef rebelle a été chassé, lui et ses hommes en Janvier dernier à BULEUSA (village du groupement IKOBO, en territoire de Walikale) 5ans après son occupation, par les militaires de la Force armée de la RDC.

Les habitants de la chefferie de Bwito vivent ce dernier temps dans la peur. Un notable de la zone a demandé que, "les opérations militaires déclenchées dans sa chefferie soient accélérées effectivement  afin d’en finir avec le phénomène groupe armé". Il pense que, les autorités ont manifeste "un laxisme" face à l’insécurité grandissante dans la chefferie de Bwito.

De son coté, Le porte-parole militaire de l’opération SOKOLA 2 a appelé la population à faire confiance aux militaires de la force loyaliste. Pour le Cap DJIKE KAIKO Guillaume, « les FARDC ont le mandat de neutraliser tous les groupes armés ». Il rassure que des mesures nécessaires seront prises dans les heures qui suivent pour démanteler ce réseaux de rebelle en gestation.

Au mois d’Août dernier, la coalition FDLR et NYANTURA avait encore attaqué le village de KASHALIRA, une dizaine de Kilomètre de KIBIRIZI toujours en chefferie de Bwito. Ces malfrats étaient chassés par les FARDC, 4 heures après leur incursion. La société civile locale avait donné un bilan de 3 personnes tuées et une dizaine de Maisons incendiées par ces rebelles.

Lire aussi: 


samedi 17 septembre 2016

RDC-NORD-KIVU : KIBIRIZI VIBRE LE 21 SEPTEMBRE PROCHAIN AU RYTHME DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX.

Village de KIBIRIZI. Juillet 2016. Le Kyaghanda brûlé lors d'une incursion des bandits armés. 
« Je demande à tous les belligérants de déposer les armes et d’observer un cessez-le-feu général. Je leur dis : cessez les massacres, cessez les destructions, ouvrez la voie à une paix durable. » 

L’activisme des groupes armés rebelles dans le monde, préoccupe les nations-unies. Les attentats terroristes, les kidnappings, les tueries récurrentes…, fragilisent le développement socio-économique des populations. C’est ce qui justifie d’ailleurs le message du secrétaire général des nations-unies à l’occasion de la Journée Internationale de la paix, célébrée chaque 21 Septembre de l’année.
En 2016, l'Assemblée générale des UN a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement de l'idéal de paix, tant au sein des pays et des peuples qu'entre eux. Le thème de cette Journée est le suivant: « Les objectifs de développement durable, composantes de la paix ».

Cette proposition de l’Assemblée Générale des Nations-Unies réjouit des milliers des jeunes au Nord-Kivu en République Démocratiques du Congo. Depuis le début de cette année 2016, leur province est en proie à la recrudescence des conflits dus essentiellement à l’activisme des Groupes Armés. Selon plusieurs sources dans la région, ces groupes armés sont constitués sur base des appartenances ethnico-tribales et dont la plupart des membres sont  majoritairement issus de la jeunesse.

Avec l’objectif de Sensibiliser la jeunesse du Nord-Kivu, spécialement celle des Territoires des Rutshuru et de Lubero à la coexistence pacifique en vue de constituer une jeunesse au service de la Paix et du Développement Communautaire, la Cellule Provinciale d’Appui à la Pacification, CEPAP, avec l’appui de la Monusco Affaires Civiles de Goma proposent de commémorer cette journée en mettant en contribution les jeunes des différents Territoires, essentiellement de Lubero et de Rutshuru, autour des activités de rapprochement, d’Education, de sensibilisation et récréative afin de promouvoir la Paix, la Cohabitation Pacifique et à s’abstenir à s’enrôler aux forces et groupes armés.

KIBIRIZI, Choisi pour la célébration de cette journée.

D’après les organisateurs, le choix de KIBIRIZI (140 Km Nord-Ouest de Goma), est motivé par le fait que cette partie de la Province devient de plus à plus un terrain de manifestation des contentieux tribaux. Le séjour des jeunes dans cette zone donnerait un espoir pour le retour des déplacés et un début de coopération entre différentes tributs. Plus de 100 jeunes issus des différentes communautés à savoir, Hunde, Nande, Tutsi, Hutu, Twa… vont participer.

Pendant deux jours, du 20 au 21 Septembre, ces jeunes vont réfléchir au tour d’un thème à savoir : « la jeunesse et le défis de la consolidation de la paix et du développement dans un contexte de conflits et post conflit ».

Lire aussi: 
  1. RDC-NORD-KIVU : LES MASSACRES DE BENI DÉFIS CLAIRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. LE SAINT-SIÈGE SORT DE SON SILENCE.
  1. RDC-SECURITE LUBERO-Nord-Kivu : 1 Mort et 56 maisons incendiées dans le Village de Kyuto par les présumés rebelles Maïmaï.







RDC : L’Ong Amnisty International dénonce "la campagne de harcèlement et d’intimidation" menée par les autorités Congolaises à l’endroit des dissidents au régime de Joseph KABILA.

Les jeunes de la LUCHA en pleine Manifestation en Août dernier. Ph Lucha RDC
C’est dans son rapport publié le 14 Septembre dernier, que cette organisation internationale des défenses des droits humains titre ‘‘DÉMANTÈLEMENT DE LA DISSIDENCE’’. Cette organisation fait allusion dans ce rapport aux violations des droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique commises, d’après ce même rapport, par le gouvernement de la RDC et les retombés de ces dernières. Elle montre comment les institutions publiques, notamment le ministère de la Communication, les administrations provinciales et municipales et les organes de sécurité, empêchent les voix dissidentes de s'organiser et de s'exprimer sur les élections et sur la limitation du nombre de mandat.  

La liberté d’expression est mise à cause

Dans ce rapport , la directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International met sur table la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique en RDC. Sarah Jackson parle notamment des personnalités politiques de l’opposition et des militants en faveur de la démocratie qui sont menacés pour avoir dénoncés les violations des droits humains au pays. Mais également de l’expulsion des chercheurs étrangers de défense des droits humains.
Le 9 Août dernier, Ida La chercheuse de Human RightsWatch a quitté le pays, la direction Générale de Migration, DGM a annulé son deuxième visa d’établissement pour "chevauchement" peu avant l’expiration du premier. La DGM n’a pas donné des éclaircissements au sujet de cette annulation. Elle a dit dans un communiqué rendu public un jour après que "la DGM n’est pas obligée de justifier le refus d’octroi du visa à un requérant''. L’agence chargée des questions de migration en RDC avait fait savoir qu’Ida Sawyer était détentrice de deux visas d’établissement en cours de validité. "Ce qui est contraire à la loi", de cette direction, stipulait ce communiqué.

A part Ida Sawyer, on note également l’expulsion de Scott Campbell en Octobre 2014, que le gouvernement congolais avait demandé  déclaré « persona non grata », mais également des plusieurs manifestations de l’opposition et des mouvements Citoyens comme « Lucha etc » étouffées par les forces de l’ordre.

Ida Sawyer. Ph: HRW










Les Jeunes de la Lucha en Manifestation. Ph: Lucha RDC











Scott Campbelle. Ph: Radio Okapi











Des comportements que déplore Sarah Jackson, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International. Elle dit, je cite :
"La campagne de harcèlement et d’intimidation des dissidents va à l’encontre de la Constitution, ainsi que des engagements internationaux de la RDC qui consistent à respecter, protéger et concrétiser les droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique."
Ce rapport parle également de certains responsables politiques qui ont quitté la coalition Majoritaire à la suite du désaccord lié au nombre maximal de mandats de Joseph KABILA, objet aujourd’hui de la campagne d’ harcèlement et d’intimidation, d’après le rapport.

Sarah Jackson pense que, priver les personnes du droit à la liberté d’expression pourrait engendrer des violences alors que le climat politique est déjà tendu au pays. Elle appelle "la communauté internationale, notamment les partenaires régionaux de la RDC, d’encourager les autorités à mettre fin rapidement à la vague de répression, et  à libérer sans condition tous les prisonniers politiques, afin d’abandonner les charges pesant sur eux."

Se confiant à l’Agence France Presse AFP, le porte-parole du Gouvernement Congolais se dit être surpris par le contenu du rapport de l’Ong Amnesty Internationale. Selon Lambert Mende, "Il y a des gens qui veulent continuer à surfer sur une mauvaise image, surfaite, de notre pays en matière de droits de l'homme, alors que le monde entier assiste au contraire de ce qu'ils écrivent".
Lambert Mende fait allusion à la ressente opération des libérations de prisonniers politiques. 

Lire aussi: 
  1. RDC. Report des élections et répression brutale de l’opposition

mercredi 14 septembre 2016

RDC-DIALOGUE : LES ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES DOIVENT ETRE COUPLÉES AUX PROVINCIALES, PROPOSENT CERTAINS DÉPUTES NATIONAUX.

Cité de l'Union Africaine à Kinshasa. Journaliste envoyée Spéciale de Pole FM Goma. Ph: Rozenn Kalafulo
Le débat est toujours houleux à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa autour de la tenue des élections cette année en République Démocratique du Congo. Les participants à ces assises n’ont toujours pars réglé leurs divergences sur la question de la tenue des élections présidentielles. Les opposants qui ont suspendus leurs participations exigent que les élections présidentielles soient tenues avant toute autres élections. Avis non partagé par la majorité qui estime que la Ceni (Commission électorale nationales indépendantes) doit commencer plutôt par les élections locales pour en fin finir par la Présidentielle. Depuis hier, ces deux protagonistes restent clouer sur leurs positionnements. Ce qui handicape les travaux et le chronogramme du facilitateur Edem Kodjo.



Pendant que le débat tourne encore sur la tenue des élections Présidentielles et locales, un autre groupe des députes veulent brandir pendant le dialogue la thèse selon laquelle, les élections Présidentielles doivent être couplées aux élections provinciales. Ces derniers soutiennent cette thèse par le fait que, les députés provinciaux, les sénateurs et les gouverneurs de province ont largement dépassé leurs mandats. Ces derniers sont en fonctions depuis 2006. 

RDC-WALIKALE : L’année scolaire 2016-2017 n’a toujours pas démarré à Buleusa dans le groupement Ikobo au Nord-Kivu.

Malgré l’accalmie qui s’observe dans plusieurs villages du groupement IKOBO en territoire de Walikale au Nord-Kivu, les bleus et blancs n’ont pas toujours regagné le chemin de l’école depuis le 5 Septembre dernier.

C’est par exemple à BULEUSA, Chef-lieu du groupement IKOBO, où les élèves et écoliers restent toujours dans leurs villages d’exile. Ils ont fui les affrontements menés par les forces armées de la RDC (FARDC) contre les rebelles Mayimayi MAZEMBE dans cette zone.

Depuis mi-août dernier, l’armée régulière mène des offensifs militaires contre les mayimayi dans le groupement IKOBO. C’est dans le cadre des opérations SOKOLA 2 lancées par le gouvernement congolais à l’endroit des groupes armés nationaux et étrangers, actifs dans les territoires de Rutshuru, Walikale, Nyiragongo et Masisi.  

Les derniers affrontements à Buleusa, d’après la société civile du groupement IKOBO ont jeté une fois de plus la population de ce groupement sur la voie de l’exile, dont les élèves et écoliers. Même si une rentrée scolaire timide s’observe dans les villages environnants BULEUSA, tel que BUSHALINGWA, RUSAMAMBU, BUKUMBIRWA, KYAMBALA et KATEKU depuis lundi 12 Septembre dernier, les responsables scolaires s’inquiètent de l’effectif. D’après eux, le taux des élèves inscrit cette année a sensiblement diminué. Ils pensent que, les parents ont choisi de faire inscrire leurs enfants dans des zones estimées être fortement sécurisée.

IDEM POUR L’ANNEE SCOLAIRE 2015-2016.

Un Village Incendié par les MayiMayi au Nord-Est de Walikale/Lubero Sud
Cette même inquiétude était observée en début de l’année scolaire 2015-2016. Les élèves et écoliers de plusieurs villages des groupements IKOBO et KISIMBA avaient débuté encore l’année scolaire dans une timidité totale, suite aux affrontements de Novembre et Décembre 2015 entre les mayimayi et les FDLR, débutés dans la zone de KATUNDULA au sud du territoire de Lubero. L’arrivée des forces armées de la RDC à BULEUSA en Avril 2016, avait permis aux élèves et écoliers de poursuivre l’année scolaire. Rappelons que 5 villages avaient été incendiés pendant les affrontements de 2015 dont certaines écoles de BULEUSA, RUSAMAMBU, BUKUMBIRWA et KATEKU.


mardi 30 août 2016

RDC-NORD-KIVU : LES MASSACRES DE BENI DÉFIS CLAIRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. LE SAINT-SIÈGE SORT DE SON SILENCE.

La persistance de l’insécurité dans le Nord de la province du Nord-Kivu (RDC) suscite plusieurs réactions de l'opinion nationale et internationale. Après que, les organisations des défenses des droits humains comme CEPADHO, CIDDHOPE et CRDH aient dénonce l’inefficacité du gouvernement pour arrêter les tueries à Beni-ville et territoire, le Saint-Siège sort de son silence. 
Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR à l'aéroport de MAVIVI (Beni),
Photo: Radio Moto : Août 2016
Après-être rendu à Rwangoma le lundi dernier, un quartier de la commune de BEU à Beni, où les récents carnages ont été enregistrés, le représentant du Pape François 1er a tenu un point de presse ce Mardi 30 Août à Beni-ville. Face à Face avec les chevaliers de la plume et du micro, Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR a considéré les tueries perpétrées dans ce quartier la nuit du 14 au 15 Août 2016 d’un « défis claire au Président de la République ».

"Ce qui s’est passé à Rwangoma, c’est un défis direct au Président de la République. Il venait de vous promettre qu’il vous apporte la paix, quatre jours après, 50 morts. C’est clairement un défis".

Il ajoute que le pape ne cesse d’interpeller la communauté internationale pour la question des Grands-Lacs dont la solution tarde à venir. Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR rassure que le Vatican va faire quelque chose pour contribuer au rétablissement de la paix, une inquiétude inévitable.

"C’est depuis une année que le pape parle systématique de la région des Grand-Lacs. On fera quelque chose à New-York. Nous ne sommes pas membre du Conseil de Sécurité, mais comme ils ont la tendance à dormir un tout petit-peu, on va le réveiller. Nous sommes les observateurs, et on a les droits d’interpeller le conseil de sécurité".
 
Il a afin exhorté la population « à n’est pas répondre avec violence contre la violence ». Mais plutôt à continuer à faire le bien « par tous et pour tous ». Grâce à cette dignité, l’insécurité va prendre sa chute dans la région, a conclu Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR 

ATTENTION DU SAINT-SIEGE
Photo du Vatican, le Saint-Siège. www.dinosoria.com
ATTENTION DU SAINT-SIÈGE

Depuis quelques mois, le Saint-Siège de l’église catholique suit de près l’évolution de la situation sécuritaire au Nord-Kivu(RDC). C’est notamment les massacres qui prévaut dans la partie Nord de la province, précisément en Ville et territoire de Beni. La société civile de la région parle de plus de 1 000 personnes tuées dans l’espace de 24 mois.
L’arrivée du Nonce apostolique à Beni vient davantage confirmer l’inquiétude du Vatican sur la persistance de l’insécurité dans cette zone. Selon les sources officielles, Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR est allé, lui-même, s’imprégner de la situation et recueillir les doléances de la population locales. Se confiant à la presse, ce serviteur de Dieu a fait savoir que « le Pape François a ce dernier temps une attention focalisée sur Beni-ville et territoire». « Le Saint-Père (Le Pape) reste consterné par les actes de massacres contre les civils dans le territoire de Beni », ajoute-t-il.
Profitant de cette occasion, le noce apostolique a interpellé la conscience de tous les chrétiens catholiques à persévérer toujours dans la prière pour que la paix revienne dans la région. « Ensemble, il y a la détermination de faire mieux » a dit le noce. Ceci en appelant les services de sécurité dont les FARDC et la MONUSCO à jouer bien leur rôle de protection des civils. 
LE NOCE SUR LE LIEU DU CARNAGE
Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR à Rwangoma (Beni),
touchant une maison abandonnée. Photo: Jonas KASEREKA, Août 2016
C’est à 13 heures 20 minutes que le noce apostolique, Monseigneur LUIS MARYANO MONTEMAYOR a foulé le sol de la ville de Beni. Aussitôt arrivé, le représentant du saint siège est accueilli  à l’aéroport de MAVIVI par Monseigneur l’Evêque du diocèse de Butembo-Beni, les autorités administratives et les membres du comité local de sécurité.  Directement, le représentant du pape en RDC a pris la route de RWANGOMA, un quartier de la commune de BEU(Beni) où se déroulé le dernier carnage. Un quartier presque désert, les habitants ont vidé le coin, craignant l’attaque des présumés ADF.

Sur place, le noce apostolique a prié pour « le repos des âmes des massacres ». Quelques paysans rencontrés le long de la route demandaient au représentant de l’église catholique en RDC de prier pour eux, afin que « la paix revienne en ville et territoire de Beni ». 

OBSERVATION DU NOCE APOSTOLIQUE
« La population se sent abandonné » a observé le noce en mettant en cause la question de la protection des civils. Pour lui « le premier mandat de la Monusco ne peut pas être sacrifié pour des autres mandat ». Il faut relever le défis en mettant en place les mécanismes durable de protection des civils afin « qu’ils ne se sentent pas abandonner », ajoute-t-il. Quant à l’identification des auteurs des massacres dans cette région, Monseigneur  LUIS MARYANO MONTEMAYOR dit, je cite : 
"On ne connait rien exactement de qui ont fait ces massacres. C’est facile de dire que c’est les ADF, mais on ne pas sûrs exactement de ce qu’il veut". Fin de citation.
INQUIÉTUDE DU PAPE François 1er

En Mi-août dernier, Le pape François a dénoncé “un silence honteux” de la communauté internationale face aux massacres de populations civiles au Nord-Kivu. 


Sa déclaration est intervenue à la suite du deuil national décrété par le Gouvernement de la RDC, après qu’une cinquantaine de civils ait été massacré la nuit du 13 au 14 Août 2016 à Rwangoma. Les ADF seraient les auteurs de ces tueries, d’après les sources officielles.  

C’était à la fin de la prière de l’Angélus (16 Août), lundi de l’Assomption,  que le pape se confié à l’intercession de Marie, Reine de la Paix, “toutes les angoisses et les douleurs des populations, qui en de nombreux endroits du monde, sont victimes innocentes de conflits persistants”. Il a particulièrement évoqué la région du Nord-Kivu, victime des atrocités perpétrées par les rebelles.
Dans sa prière, le pape a déplore le fait que les tueries se poursuivent “dans un silence honteux’’. ‘‘Ces populations font partie de celles qui n’ont pas les moyens d’attirer l’attention de l’opinion publique mondiale”, a-t-il encore regretté. Il a en suite prié pour que “Marie obtienne pour tous des sentiments de compassion, de compréhension et de concorde”.

 Lire aussi: 


dimanche 28 août 2016

Kivu Amkeni: RDC-SECURITE LUBERO-Nord-Kivu : 1 Mort et 56 maiso...

Kivu Amkeni: RDC-SECURITE LUBERO-Nord-Kivu : 1 Mort et 56 maiso...: L’activisme des groupes armés dans le territoire de Lubero à l’Est de la République Démocratique du Congo au Nord-Kivu perturbe le développ...

RDC-SECURITE LUBERO-Nord-Kivu : 1 Mort et 56 maisons incendiées dans le Village de Kyuto par les présumés rebelles Maïmaï.

L’activisme des groupes armés dans le territoire de Lubero à l’Est de la République Démocratique du Congo au Nord-Kivu perturbe le développement socio-économique des habitants.

Un Village Incendié à Lubero par les groupes armés. 2015 Photo  de Mustapha Kemal Mulopwe

« Dans les villages de l’Est du Congo-Kinshasa, les villageois n’ont pas le temps de pleurer leurs morts. Ils doivent vider les villages, car des nouvelles attaques ont été annoncées par des groupes armés. Une situation qui est devenue presque acceptable par les autorités du pays ». C’est à ce mot qu’un notable du territoire de Lubero (Nord-Kivu) a condamné la persistance de l’insécurité dans la région.

les villages environnants Luofu dans le Lubero. Ici les groupes armes font la loi. 2015 Photo Kemal Mustapha
Nouvelle Incursion
Ce Dimanche, 28 Août 2016, un autre appel de détresse du peuple abandonné et massacre cruellement dans la province du Nord-Kivu a été entendu à KYUTO. Ce village est situé à plus de 180Km au Nord-Ouest de Goma, dans la chefferie de BATANGI en territoire de Lubero.

D’après plusieurs sources locales, les présumés Maïmaï dénommé Mazembe(ex-UPDI) ont attaqué ce village aux environs de 4 heures 30. Alerté par les crépitements des coups de feu, les habitants ont pris des voies dispersées. Certains se sont retirés dans la brousse et d’autres dans les villages environnants, renseignent ces sources. Selon elles, les présumés rebelles mayimayi n’ont pas tardé a incendié le village.  « Des écoles, des églises, et des maisons d’habitations », toutes parties en fumée. La société civile de Luofu parle « d’environ 56 maisons brûlées mais également d’une femme tuée lors de cette incursion ». 

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mercredi 24 août 2016

RDC-NORD-KIVU : Justice Populaire à Butembo, Le Maire parle d’une « Manipulation ». La Société civile craint qu’un « Génocide » n’embrasse la région.


@2014_Monument Historique de la ville
Au total, 3 personnes sont mortes innocemment calcinées depuis Dimanche 21 Août dernier dans la ville de Butembo, 250Km au Nord de Goma en Province du Nord-Kivu (RDC). Selon plusieurs sources locales, ces victimes étaient soupçonnées par la population locale de collaborer avec les groupes armés étrangers, actifs dans la zone. 
Image
Butembo A.P: Mercredi, 24/8/2016 

Le Maire de Butembo n’est pas resté indifférent face à ces actes des lynchages arbitraires. Se confiant à la presse locale ce Mercredi 24 Août, Théodore SIKULI UVASAKA MAKALA s’est dit inquiet des actes ignobles perpétrés depuis 4 jours dans sa juridiction. « La ville de Butembo serait déjà infiltrée par des ennemis » s’est exprimé l’autorité urbaine dans le Swahili, langue nationale du pays. Pour lui, les manifestants sont « manipulés » par certains ennemis de la paix. Il a ainsi appelé ces administrés surtout les jeunes à se « désolidariser » avec les manipulateurs, qui selon lui, veulent créer « la division entre les fils et filles de la province (Nord-Kivu) », pour leurs propres intérêts. Il émet cependant, le vœu de voir un climat de paix et de confiance se rétablisse entre la population. Le maire de Butembo a conclu son speech en appelant la population à faire plus confiance à l’armée et à la police, qui ont la mission de sécurisation de civils et la traque des rebelles.

La Société Civile craint qu’un « Génocide » n'embrasse la Région.  

Les cas d’assassinats perpétrés à l’endroit des différents membres des communautés au Nord-Kivu (RDC), inquiète la coordination provinciale de la société civile. Après les tueries enregistrées les mois de Juin en Juillet dernier dans la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), le Président de la force vive a exhorté la population à éviter les actes qui peuvent entrainer « le Génocide ». Au moins une vingtaine de personnes ont été tuées, dont la plupart en arme blanche, des centaines de maisons incinérées et plus de 10 000 personnes ont fui ces tensions dans la région(Bwito), renseigne les sources officielles. Pour Thomas D’ACQUIN MUHITI, Président de la société civile, la population doit bannir les antivaleurs. Il dit, je cite :

''La population du Nord-Kivu continue à utiliser tribalisme comme arme,  je m’imagine que c’est une antivaleur que les gens qui aiment leur province, devraient enterrer tout de suite. Si non, dans les quelques jours qui suivent, vous allez enregistrer des actes de Génocide au Nord-Kivu, par ce que les tribus prennent des racines jusqu’à considérer que l’autre devient un danger contre moi. Et le faite de pouvoir prendre position pour se protéger contre l’autre, conduit à des actes de Génocide. Et c’est ce qui se développe dans les actes qui se font actuellement dans le Nord-Kivu. J’appelle … Fils et Filles du Nord-Kivu, d’éviter ! Il n’ya pas un mauvais vocable qui existe sur cette terre que le Génocide'' . Fin de citation         
Pendant qu’à BENI, 54Km au Nord de Butembo on signale les massacres de la population par des présumés ADF, qui ont couté la vie à plus de 1 000 personnes ces deux dernières années, dans d’autres territoires comme Lubero, Rutshuru, Masisi et Walikale, toujours au Nord-Kivu, le conflit intercommunautaire semble gagné les esprits des habitants. Les milices actives depuis plus de 20 ans dans ces régions, se disent maintenant d’autodéfense. Selon plusieurs organisations des défenses des droits de l’homme, ces groupes armés rebelles sont soutenus par certains leaders locaux (traditionnels) et certaines politiques sous un principe de « diviser pour mieux régner ».  

1.     Es-ce que c’est pourquoi la guerre au Nord-Kivu est qualifiée ''d’asymétrique'' ? par la Monusco et même les FARDC ?
2.   Comment les massacres (insécurité) peuvent perdurer pendant autant d’années alors que le pays est doté d’une armée puissante (FARDC) capable d’étouffer l’ennemi ?

Ce n’est pas par complaisance que ces questions alimentent certains observateurs indépendants au Nord-Kivu. C’est une question qui mérite d’être posée au grand jour, estiment-ils, surtout lors qu’on est réveillé, et presque quotidiennement par des appels de détresse du peuple abandonné et massacré cruellement par des groupes armés qui opèrent sans aucune inquiétude. 

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mardi 23 août 2016

Politique-RDC: L'UNC prête pour le Dialogue: Voici la Liste envoyée à Edem Kodjo

L’UNC de Vital KAMERHE prête pour le dialogue : la liste des délégués a été transmise hier à Edem KODJO le facilitateur. 
Photo: @twetter
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lundi 22 août 2016

RDC-BUTEMBO : La situation reste Confuse : 1 mort, 1 blessé et plusieurs dégâts matériels enregistrés ce Lundi; imbroglio ou Montage dans l’Alerte du Dimanche dernier.

La tension est encore vive à Butembo dans le Nord-Kivu (RDC). Depuis le 19 Août dernier, Les jeunes passent nuit à l’extérieur, klaxonnent, battent les tambours, allument des chandelles, ainsi pour contester le couvre-feu de 15 jours  initié depuis le 16 Août dernier par le Maire de Ville.  
Butembo: Les badauds dans la rue brillant des pneus. Photo Facebook.

Lundi à Mardi 22 Août 
Plusieurs dégâts humains et matériels sont enregistrés ce Lundi à Butembo. Un homme brûlé vif à RUGHENDA, un quartier de la ville et un autre grièvement blessé, c’est les dégâts humains causés à la suite de la tension. Certaines autorités qui tentaient de calmer la situation se sont retrouvées victimes de jeu de pierre. Jannot LUKAMBO, un député provincial élu du coin, qui voulait apaiser les esprits de la foule s’est retrouvé, lui et sa voiture victime de jeu de pierre. Des sources non officielles parlent également de sa maison, attaquée par des inconnus. Le maire de ville ni même son adjoint! Ne pouvaient pas approcher pour calmer la tension! La parade officielle de chaque lundi à l’hôtel de ville n’a pas eu lieu. Les sources recueillis sur le lieu du drame renseignent que, l’homme brûlé vif à RUGHENDA était reproché de n’avoir pas parlé KINANDE, une langue ethnique parlée presque par la majorité des Bubolais (Jargon : qui signifie, habitant de Butembo). Agé de plus d’environ 30 ans, la carte d’élève était son unique pièce d’identité, renchéries ces sources. 

La ville de Butembo a cadencé ce lundi plusieurs cas de justice populaire

LE MAIRE DE BUTEMBO APPELÉ A LEVER LA MESURE DU COUVRE-FEU

Dans un communiqué rendu public ce Lundi 22 Août, le Président des forces vives en ville de Butembo invite le maire à lever la mesure du couvre-feu. Cet appel intervient pendant que, les tensions émaillent toujours la ville de Butembo. Le Président de cette structure citoyenne s’inquiète car les conséquences du refus de l’instauration de cette mesure se penchent du coté de la population.  Dans cette même déclaration, L’abbé professeur MUHINDO MALONGA Télésphore présente « sa compassion aux familles et aux associations éprouvées »… «  Et elle se dit proche des personnes civiles ou policières blessées » pendant la panique. Déplorant les troubles enregistrés pendant la panique, L’abbé professeur MUHINDO MALONGA Telesphore a « appelé la population au calme » demandant ainsi "la suppression des toutes les barrières érigées sur différentes artères principales de la ville pendant la manifestation". Il a Cependant sollicité « la libération de certains jeunes arrêtés pendant les échauffourées et la restitution des biens saisis ». En poursuivant son communiqué, le Président urbain de la société civile de Butembo a interpellé les services de l’ordre à «  faire preuve  maîtrise de soi dans l’encadrement de la population » et « de s’abstenir de l’usage de tout moyen létal ».    

Imbroglio ou Montage dans l’Alerte du Dimanche!

Après que certains habitants de la ville, aient pris d’assaut un minibus Dimanche dernier, soupçonné d’avoir à son bord des effets militaires et armes blanches détenus par certains passagers d’expression Kinyarwanda, les choses sont tirées au clair ce lundi matin.

Des sources officielles contactées renseignent que, « aucune tenue des FARDC moins encore du secteur opérationnel SOKOLA 1 nouvellement imprimée, n’a été retrouvée dans les bagages des migrants, arrêtés hier au rond-point la concorde de la ville ». L’uniforme de l’armée régulière mise au clair dans la foulée Dimanche 21 Août lors des manifestations, est un « montage » orchestré par certains jeunes, rapportent ces sources. D’après plusieurs sources indépendantes, cet uniforme serait ravi par force le Dimanche matin avant la panique par certains manifestants à un militaire FARDC qui rejoignait son poste à Lubero à bord d’un véhicule FUSO en provenance de BENI. Version confirme par le commandant des opérations SOKOLA 1, le comandat des operation SOKOLA 1, lors d'un point de presse marathon organisé à Beni-ville.  Le Général MBANGU MACHITA  a promu "de rechercher toutes les personne qui s'attaquent a l'armée et à tout ceux qui utilisent les réseaux sociaux dans le seul but de ternir l'image de l'armée".  Il est important de souligner que, seulement une hache et une machette ont été retrouvées dans le minibus. 13 personnes étaient à bord dont une femme, 9 enfants et trois hommes, en provenance de Masisi pour Ituri, concluent nos sources.  

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