La
tension est encore vive à Butembo dans le Nord-Kivu (RDC). Depuis le 19 Août
dernier, Les jeunes passent nuit à l’extérieur, klaxonnent, battent les
tambours, allument des chandelles, ainsi pour contester le couvre-feu de 15
jours initié depuis le 16 Août dernier
par le Maire de Ville.
Butembo: Les badauds dans la rue brillant des pneus. Photo Facebook.
Lundi à Mardi 22 Août
Plusieurs
dégâts humains et matériels sont enregistrés ce Lundi à Butembo. Un homme brûlé vif à RUGHENDA, un quartier de la ville et un autre grièvement blessé, c’est
les dégâts humains causés à la suite de la tension. Certaines autorités qui
tentaient de calmer la situation se sont retrouvées victimes de jeu de pierre.
Jannot LUKAMBO, un député provincial élu du coin, qui voulait apaiser les
esprits de la foule s’est retrouvé, lui et sa voiture victime de jeu de pierre.
Des sources non officielles parlent également de sa maison, attaquée par des
inconnus. Le maire de ville ni même son adjoint! Ne pouvaient pas
approcher pour calmer la tension! La parade officielle de chaque lundi à
l’hôtel de ville n’a pas eu lieu. Les sources recueillis sur le lieu du drame renseignent que, l’homme brûlé vif à RUGHENDA était reproché de n’avoir pas parlé KINANDE, une langue ethnique parlée presque
par la majorité des Bubolais (Jargon : qui signifie, habitant de Butembo).
Agé de plus d’environ 30 ans, la carte d’élève était son unique pièce
d’identité, renchéries ces sources.
La ville de Butembo a cadencé ce
lundi plusieurs cas de justice populaire.
LE MAIRE DE BUTEMBO APPELÉ A LEVER LA MESURE DU COUVRE-FEU
Dans un communiqué rendu public
ce Lundi 22 Août, le Président des forces vives en ville de Butembo invite le
maire à lever la mesure du couvre-feu. Cet appel intervient pendant que, les
tensions émaillent toujours la ville de Butembo. Le Président de cette
structure citoyenne s’inquiète car les conséquences du refus de l’instauration
de cette mesure se penchent du coté de la population. Dans cette même déclaration, L’abbé professeur
MUHINDO MALONGA Télésphore présente « sa compassion aux familles et aux
associations éprouvées »… « Et elle se dit proche des personnes
civiles ou policières blessées » pendant la panique. Déplorant les troubles enregistrés pendant la panique, L’abbé professeur MUHINDO MALONGA Telesphore a « appelé la
population au calme » demandant ainsi "la suppression des toutes les barrières
érigées sur différentes artères principales de la ville pendant la
manifestation". Il a Cependant sollicité « la libération de certains jeunes
arrêtés pendant les échauffourées et la restitution des biens saisis ».
En poursuivant son communiqué, le Président urbain de la société civile de Butembo a interpellé
les services de l’ordre à « faire preuve
maîtrise de soi dans l’encadrement de la population » et « de
s’abstenir de l’usage de tout moyen létal ».
Imbroglio ou
Montage dans l’Alerte du Dimanche!
Après
que certains habitants de la ville, aient pris d’assaut un minibus Dimanche
dernier, soupçonné d’avoir à son bord des effets militaires et armes blanches détenus
par certains passagers d’expression Kinyarwanda, les choses sont tirées au
clair ce lundi matin.
Des sources
officielles contactées renseignent que, « aucune tenue des
FARDC moins encore du secteur opérationnel SOKOLA 1 nouvellement imprimée, n’a
été retrouvée dans les bagages des migrants, arrêtés hier au rond-point la
concorde de la ville ». L’uniforme de l’armée régulière mise au clair dans
la foulée Dimanche 21 Août lors des manifestations, est un « montage »
orchestré par certains jeunes, rapportent ces sources. D’après plusieurs
sources indépendantes, cet uniforme serait ravi par force le Dimanche matin
avant la panique par certains manifestants à un militaire FARDC qui rejoignait
son poste à Lubero à bord d’un véhicule FUSO en provenance de BENI. Version confirme par le commandant des opérations SOKOLA 1, le comandat des operation SOKOLA 1, lors d'un point de presse marathon organisé à Beni-ville. Le Général MBANGU MACHITA a promu "de rechercher toutes les personne qui s'attaquent a l'armée et à tout ceux qui utilisent les réseaux sociaux dans le seul but de ternir l'image de l'armée". Il est important de souligner que, seulement
une hache et une machette ont été retrouvées dans le minibus. 13 personnes
étaient à bord dont une femme, 9 enfants et trois hommes, en provenance de
Masisi pour Ituri, concluent nos sources.
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